SérocoViD Migrants: Séroprévalence de l’infection à SARS-CoV-2 et facteurs de risque associés chez les requérants d’asile vivant en foyer
Titre en anglais: “Prevalence of SARS-CoV-2 infection and associated risk factors among asylum seekers living in asylum centres: a cross-sectional serologic study in Canton of Vaud, Switzerland”
Objectif
L’étude a pour but d’identifier la séroprévalence de l'infection par le SARSCoV-2 et les facteurs de risque associés après la première période de semi-confinement (du 16 mars au 27 avril 2020) parmi les demandeurs d'asile et les réfugiés vivant en foyer.
Méthodes
Cette recherche fait partie de SérocoViD, une étude séro-épidémiologique de l'infection par le SRAS-CoV-2 menée dans le canton de Vaud, en Suisse sous la responsabilité des Prof. Valérie d’Acremont et Murielle Bochud et de la Dr Semira Gonseth Nusslé.
Les migrants vivant dans deux centres pour requérants d'asile ont été invités à participer à cette étude. Les anticorps IgG et IgA anti-SARS-CoV-2 ciblant la protéine virale spike ont été mesurés chez tous les participants à l'aide d'un immunodosage Luminex.
Chaque participant a également rempli un questionnaire mesurant:
- les caractéristiques socio-démographiques
- les antécédents médicaux (comorbidités, tabagisme, IMC, symptômes grippaux)
- les connaissances en matière de santé
- les recommandations de santé publique (port d'un masque dans un lieu public, distance sociale et nettoyage des mains)
- les comportements et les expositions (activités de la vie quotidienne, nombre de contacts hebdomadaires)
L'association de ces variables indépendantes avec le résultat du test sérologique a été estimée à l'aide d'un modèle de régression logistique.
Résultats
Le manuscrit décrivant les résultats principaux a été soumis pour publication et est en cours de révision.
Les résultats de cette étude fourniront des informations pertinentes pour aider à développer des interventions spécifiques visant à fournir aux travailleurs de la santé un soutien adapté pour faire face à leurs réponses affectives au COVID-19. En outre, ces informations peuvent donner un aperçu de la manière de développer des interventions pour préparer les institutions médicales à prévenir la détresse émotionnelle chez les travailleurs de la santé lors de futures pandémies.