Étude populationnelle sur la victimisation et la délinquance chez les jeunes dans le canton de Neuchâtel: Évolution jusqu’en 2024
Année de publication : 2025
Numéro de document : 370
Pagination : 126
Institution éditrice : Centre universitaire de médecine générale et santé publique (Unisanté)
ISSN : 1660-7104
Ville : Lausanne
Etude financée par : Cette étude a été financée par le Service de l’enseignement obligatoire (SEEO), par le Service de protection de l’adulte et de la jeunesse (SPAJ), par le Service cantonal de la santé publique (SCSP), et par la Police neuchâteloise (PONE) de la République et canton de Neuchâtel.
Remerciements : Nous remercions chaleureusement M. Marguet pour son soutien dans la mise en place des trois études. Nous adressons également nos remerciements à M. Frey pour son implication lors de la préparation de l’étude ainsi que pour la collaboration dans la mise en place de cette nouvelle édition de l’étude.
Nous remercions l’ensemble des membres du comité de pilotage de cette étude pour leur relecture du questionnaire ainsi que leurs idées d’analyse et leurs apports dans l’interprétation des résultats. (Les détails de la composition de ce comité ainsi que de ses missions sont décrits dans la section 6.1.)
Nous souhaitons adresser un remerciement particulier à la Dre Sonia Lucia qui est à l’origine de cette série d’études. Nous la remercions également pour sa disponibilité et son aide précieuse durant les différentes phases du projet. Nos sincères remerciements vont également au Dr Denis Ribeaud, responsable d’une série d’études analogues dans le canton de Zurich. Son expertise nous a également été très précieuse. Nous remercions également la Dre Yara Barrense-Dias, du Groupe de recherche sur la santé des adolescent·es d’Unisanté, qui a relu le questionnaire de l’étude.
Nos remerciements vont également aux directrices et directeurs des établissements scolaires neuchâtelois ayant participé à cette étude, ainsi qu’aux enseignant·es qui nous ont grandement aidé à la mise en place de cette étude. Finalement, nous remercions l’ensemble des jeunes qui ont accepté de participer à cette étude en répondant au questionnaire.
Abstract
La délinquance des jeunes et leur consommation de substances psychoactives sont des thèmes souvent médiatisés suscitant de nombreuses inquiétudes dans la population. Les études standardisées auprès des jeunes concernant les violences qu’elles ou ils ont subies ou commises constituent une source précieuse pour mieux comprendre d’autres comportements à risque comme les consommations de substances ou les problèmes de santé. Elles permettent également de décrire et de mieux cerner les contextes dans lesquels se produisent ces comportements. Ces études sont un moyen efficace de dresser un état des lieux qui va bien au-delà de ce que peuvent montrer les statistiques officielles de la police et de la justice.
Plusieurs études populationnelles sur les victimisations et la délinquance auto-reportées chez les jeunes de 15 ans ont été effectuées dans le canton de Neuchâtel: la première en 2010 et la deuxième en 2017. En 2024, une nouvelle étude a été réalisée sur mandat du Service de l’enseignement obligatoire (SEEO), du Service de protection de l’adulte et de la jeunesse (SPAJ), du Service cantonal de la santé publique (SCSP) et de la Police neuchâteloise (PONE). Ces études menées auprès des élèves en dernière année d’école obligatoire (11e année) de l’ensemble du canton de Neuchâtel ont pour objectif principal d’analyser les violences et autres comportements problématiques auxquels les jeunes sont confronté·es. L’étude 2024 a également permis d’étudier d’autres phénomènes, comme l’appartenance à un groupe de pair·es et les activités menées en son sein ainsi que l’usage des écrans par les parents, ou d’approfondir certaines thématiques, comme les violences au sein des jeunes couples et les questions liées à la diversité sexuelle et de genre des jeunes.
Ainsi, la présente étude propose une nouvelle photographie des comportements des jeunes neuchâtelois·es en matière de violences, de comportements problématiques, d’usage de substances psychoactives ainsi que de santé. Cette nouvelle édition de l’étude permet non seulement d’avoir un regard sur l’évolution de ces comportements mais également d’examiner leurs variations entre les jeunes en classe de formation régulière (FR) et les jeunes en classe terminale (TE).
