Immersion Communautaire

Le Congrès de l'Immersion Communautaire (IMCO) clôt le module "Immersion communautaire" du programme de médecine dispensé par la Faculté de biologie et de médecine de l'Université de Lausanne. ​​

Les étudiantes et étudiants en fin de 3ème année sont amenés à réaliser un travail de terrain sur une thématique de santé de leur choix: des tutrices et tuteurs les guident dans la réalisation de leurs travaux. Les étudiantes et étudiants doivent réaliser des présentations publiques des travaux qu'elles et ils ont réalisés. Il inclut également la conférence d’une ou d'un spécialiste dans le domaine de la santé communautaire. Les meilleurs travaux se voient décerner un prix attribué par l'un des organismes de soutien du congrès. Certains travaux sont également retenus pour publication dans une revue médicale. L'ensemble des travaux sont consultables ci-dessous. 

Les groupes primés lors de l'édition 2025
2025
La médecine personnalisée vise à adapter les traitements aux caractéristiques propres de chaque patient. Parmi ces thérapies, les CAR-T (Chimeric Antigen Receptor T), disponibles en Suisse depuis 2018, sont utilisées pour des cas récidivants de certains cancers hématologiques, tels que les leucémies et les lymphomes.
2025
Les troubles liés à l’usage de substances (TUS) ont un impact important sur la vie sociale et la situation
économique des personnes concernées, en pouvant limiter leur participation à la vie en société et leur accès à une stabilité financière et touchent 4 à 6% de la population suisse.
2025
Entre 2019 et 2025, la proportion des demandes de prise en charge des cas liés à des troubles psychiatriques traités par l’Assurance Invalidité (AI) est passée de 47 % à 55 %, soit une augmentation de 8% en dix ans.
2025
L'assurance-invalidité (AI), pilier de la sécurité sociale suisse, soutient les personnes en incapacité de gain
via des prestations financières ou des mesures de réinsertion.
2025
En Suisse, nous assistons à une augmentation des coûts de la santé parallèlement à un vieillissement de la
population. Un tiers de la population souffre de problèmes de santé chroniques et la prévalence de la détresse
psychologique ainsi que du surpoids et de l’obésité sont en augmentation.
2025
L’obésité, maladie multifactorielle définie par l’OMS comme un IMC supérieur ou égal à 30 kg/m², constitue un enjeu
majeur de santé publique en Suisse. Sa prévalence a plus que doublé en 30 ans, passant de 5.4% à 12% entre 1992
et 2022.
2025
Notre groupe s’intéresse au suivi des personnes concernées après l’annonce d’une mauvaise nouvelle.
L’annonce d’une mauvaise nouvelle constitue une étape cruciale du parcours de soins, générant un fort impact
émotionnel pour la personne concernée, ses proches et les professionnel·le·s impliqué·e·s.
2025
En oncologie, lorsque la guérison n’est plus possible, l’accompagnement devient central. Certains cancers exigent,
dès le diagnostic, une prise en charge précoce centrée sur la personne.
2025
Un décès n’est pas perçu de la même manière aux urgences qu’aux soins palliatifs. Aux urgences, le décès
est souvent plus brutal, augmentant le risque de deuil compliqué1, et peut être vu comme un échec par les
soignants.
2025
L’interruption spontanée et précoce d’une grossesse, survenant avant la vingt-deuxième semaine de gestation, est une complication fréquente. Selon la littérature, cet événement concernerait entre 15 et 25 % des
grossesses.
2025
Depuis 1999, le taux de suicide assisté double tous les cinq ans en Suisse. Ce phénomène soulève des enjeux majeurs
en lien avec la dignité humaine, une notion aussi centrale que controversée.
2025
La perte d’un enfant atteint d’une maladie grave et bénéficiant de soins palliatifs constitue une épreuve
humaine d’une intensité singulière. Au-delà de la douleur de la séparation, les parents doivent composer
avec un bouleversement total de leurs repères émotionnels, sociaux et parfois existentiels.
2025
L’accompagnement de fin de vie constitue une étape critique de la trajectoire de soins, mobilisant à la fois
des ressources médicales, psychologiques, sociales, culturelles et spirituelles. En Suisse, les patient·e·s
allophones (celles et ceux dont la langue principale n’est pas la langue de l’endroit où ils/elles sont
soigné·e·s) rencontrent des défis spécifiques dans cette phase, en raison de barrières linguistiques,
d’incompréhensions culturelles, d’un accès inégal aux dispositifs de soins palliatifs, et parfois d’un
isolement social accentué.
2025
Selon l’OMS, les soins palliatifs sont une approche pour améliorer la qualité de vie des patient·e·s (adultes
et enfants) et de leur famille, confronté·e·s aux problèmes liés à des maladies potentiellement mortelles.
2025
La démence, en pleine expansion avec le vieillissement global de la population, affecte déjà plus de 55 millions
de personnes à travers le monde et pourrait en toucher 139 millions d’ici à 2050, ce qui en fait un enjeu
sanitaire prioritaire.
2025
Faire face à la mort d’un.e patient.e est une épreuve inévitable dans la carrière de tout.e médecin. Pour les
jeunes praticien.ne.s, les premières confrontations avec la mort suscitent une vaste palette de réactions : un sentiment d’échec ou de détresse, le silence, le déni.
2025
Accompagner un·e être cher·e ou être soi-même confronté·e à la fin de vie, est un moment existentiel extrêmement complexe pour le·la patient·e, ses proches et les soignant·e·s. Face à une affection grave et incurable en phase avancée, il est essentiel de comprendre la personne dans sa globalité.
2025
Une hospitalisation aux soins intensifs peut être un épisode traumatisant pour les proches des patients, impactant plusieurs aspects de leur vie. Cela engendre différents symptômes à dimensions psychologiques, physiques et socio-économiques.
2025
Les soins palliatifs (SP) visent à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de maladies graves
évolutives, par une prise en charge globale de leurs symptômes physiques, psychiques, sociaux et
spirituels.
2025
Le maintien à domicile en soins palliatifs repose largement sur l’engagement des proches aidant·e·s (PA), qui assument un rôle essentiel mais souvent invisible. En Suisse, environ une personne sur quatre soutient régulièrement un·e proche en perte d’autonomie.