Immersion Communautaire

Le Congrès de l'Immersion Communautaire (IMCO) clôt le module "Immersion communautaire" du programme de médecine dispensé par la Faculté de biologie et de médecine de l'Université de Lausanne. ​​

Les étudiantes et étudiants en fin de 3ème année sont amenés à réaliser un travail de terrain sur une thématique de santé de leur choix: des tutrices et tuteurs les guident dans la réalisation de leurs travaux. Les étudiantes et étudiants doivent réaliser des présentations publiques des travaux qu'elles et ils ont réalisés. Il inclut également la conférence d’une ou d'un spécialiste dans le domaine de la santé communautaire. Les meilleurs travaux se voient décerner un prix attribué par l'un des organismes de soutien du congrès. Certains travaux sont également retenus pour publication dans une revue médicale. L'ensemble des travaux sont consultables ci-dessous. 

Les groupes primés lors de l'édition 2025
2021
La population transgenre, représentant jusqu’à environ 2 % de la population suisse, est souvent sujette à des discriminations, y compris dans le système médical. Cela peut mener à une mauvaise prise en charge de ces personnes par les soignant.e.s ou même les mener à ne plus consulter alors qu’elles en auraient besoin.
2021
Les détenues, majoritairement étrangères, exécutent le plus souvent des peines de courte durée pour des délits non violents. Représentant une minorité de 4% de la population carcérale, elles se retrouvent dans des locaux androcentrés qui ne répondent pas à leurs besoins spécifiques
2021
La transidentité est le fait d’avoir une identité de genre différente du sexe assigné à la naissance. Récemment, plusieurs travaux ont permis de dévoiler une incohérence entre l’augmentation de cette population (0,3-2% de la population générale) et les moyens de prise en charge se développant trop lentement.
2021
"Le terme « Intersexe » désigne, selon l’ONU, toute personne née avec des caractéristiques sexuelles ne correspondant pas à la classification typique de mâle ou femelle. Bien que débattue, la prévalence de l’intersexualité est estimée à 1.7% de la population. La prise en charge commune de ces variations du développement sexuel est la chirurgie d’assignation de sexe, qui consiste à « normaliser » les parties génitales de l’enfant considérées atypiques. Pratiquées de manière précoce à plus large échelle dans les années 50 à 90, ces opérations et leur légitimité sont remises en cause par les patients, dénonçant la violation de leurs droits fondamentaux ainsi que les répercussions physico-psychiques lourdes liées à ces procédures."
2021
L’intersexuation concerne des personnes qui naissent avec des caractéristiques sexuelles, qu’elles soient génitales, gonadiques, chromosomiques ou hormonales, qui ne correspondent pas aux définitions binaires typiques des corps masculins ou féminins. Elle touche jusqu’à 1.7% de la population.
2021
La question de l’identité de genre chez les jeunes est une thématique actuelle et le personnel soignant apprend à l’intégrer à sa pratique. Les personnes transgenres, qui sont des personnes dont le sexe assigné à la naissance ne correspond pas au genre auquel iels s’identifient, représentent entre 0.3 et 2% de la population et les articles mentionnant la prise en charge des jeunes transgenres affirment que celle-ci bénéficie du fait d’être ouverte et non jugeante, d’autant plus que ces adolescent·e·s sont plus à risque psychologique, social et comportemental (dépression, abus de substance, harcèlement).
2021
Ces dernières années, la question de la transidentité, étant une inadéquation persistante entre le genre assigné à la naissance et le genre ressenti par la personne, est devenue plus visible grâce à une libération de la parole. Bien que la nouvelle édition de l’International Statistical Classification of Diseases and Related Health Problems (ICD) déleste la transidentité du poids de la maladie mentale, de nombreux pays la considèrent encore comme une pathologie.
2021
En 2018, sur environ 3’030 stomies effectuées en Suisse, un tiers étaient définitives et selon les estimations, 20’000 personnes vivent actuellement avec. Cette condition touche donc une part non négligeable de la population et a un impact majeur sur la qualité de vie.
2021
En Suisse, les populations migrantes, dont celles sans papiers, sont surreprésentées dans le taux d’incidence des infections au VIH. Néanmoins, elles rencontrent de nombreuses difficultés dans l’accès aux soins et la prise en charge de leur maladie. En 2014, alors que les migrants représentaient seulement 7% de la population européenne, 37% des nouveaux diagnostics de VIH étaient retrouvés dans ce groupe
2021
Les flux migratoires actuels représentent des défis majeurs pour les pays d’accueil, particulièrement au niveau des problèmes de santé. La Suisse n’échappe pas à cette tendance avec un solde migratoire d’étranger positif depuis 2018.
2021
Ces dernières années, une augmentation du nombre de migration dans le monde ainsi qu’un nombre important de requérants d’asile en Suisse a mené à des besoins d’autant plus importants de les prendre en charge.
2021
Notre travail s’intéresse à la prise en charge des migrants possédant un statut légal vivant avec le VIH en Suisse. En effet, de nombreuses études ont relevé différentes barrières pouvant entraver un dépistage systématique, une prise en charge adéquate ainsi qu’une bonne compliance au traitement.
2021
Notre travail s’intéresse à la prise en charge des migrants possédant un statut légal vivant avec le VIH en Suisse. En effet, de nombreuses études ont relevé différentes barrières pouvant entraver un dépistage systématique, une prise en charge adéquate ainsi qu’une bonne compliance au traitement.
2021
Un enfant sur quatre naît de l’assistance de fertilisation in vitro (FIV) en Suisse. L’infertilité, définie par l’OMS comme “l’incapacité à concevoir une grossesse clinique après 12 mois ou plus de rapports sexuels réguliers non protégés”, est un problème de santé publique.
2021
En mai 2021, le nombre total de personnes dans le processus de demande d’asile en Suisse était de 53'636, dont 5'562 dans le canton de Vaud1. Ces personnes, qui représentent une partie non négligeable de la population, possèdent des facteurs de risque les rendant particulièrement vulnérables aux problèmes de santé mentale.
2021
Le nombre de requérants d’asile mineurs non-accompagnés (RMNA) arrivant en Suisse est passé de 401 en 2018 à 538 en 2020. Cette nette augmentation a mis les institutions cantonales vaudoises à rude épreuve afin d’assurer une prise en charge de qualité et faciliter l’intégration de cette population particulièrement vulnérable.
2021
De nombreuses études montrent qu'un état de malnutrition et de stress pendant la grossesse est associé à une plus grande incidence de maladies chroniques et complications médicales chez l’enfant. Ce concept a été proposé pour la première fois par le médecin David James Barker et il est actuellement connu sous le nom d’hypothèse de Barker ou phénotype économe.
2021
Les personnes migrantes en provenance de pays en guerre, que nous appellerons réfugiés de guerre, sont particulièrement vulnérables d’un point de vue psychiatrique. En effet, on retrouve des taux élevés de troubles tels que la dépression, l’anxiété et le syndrome de stress post-traumatique (PTSD). Une étude danoise met en évidence le défi que représentent les barrières linguistiques dans la prise en charge de cette population.

2021
L’adoption d’une alimentation saine au cours de la vie impacte positivement la santé des individus en prévenant principalement d’éventuelles maladies non transmissibles. Dans la population migrante, les plus prévalentes sont l’hypertension, l’obésité et le surpoids ainsi que les problèmes gastriques. Ces maladies chroniques sont majoritairement dues aux changements alimentaires post-migratoires.
2021
Les mutilations génitales féminines sont fréquentes dans 32 pays allant de l’Afrique au Moyen-Orient et dans certains pays d’Asie.