L'enquête nationale sur la consommation de sel en Suisse est une étude de santé publique, mandatée par l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV), est conjointement réalisée à l’échelle de la Suisse par Unisanté, le CHUV, l’Hôpital de l’Ile de Berne, l’Hôpital Universitaire de Zürich et l’Hôpital Régional de Bellinzone et Valli. Pour cette étude, nous invitons des personnes de 18 ans et plus, résidant à proximité des 4 centres d’études, sélectionnées de manière aléatoire dans le registre d'échantillonnage de l'Office fédéral de la statistique.
Objectifs
“Swiss Salt Study 2” a pour objectif de déterminer quelles sont les habitudes actuelles de consommation de sel alimentaire (NaCl) et de potassium (K) des adultes vivant en Suisse. Elle permettra également de mesurer la relation entre la consommation de sel et de potassium, et la pression artérielle, l’obésité, et le mode de vie des personnes vivant dans le contexte Suisse actuel. Finalement, elle permettra d’identifier les évolutions qui ont eu lieu depuis la dernière enquête nationale sur la consommation de sel et de potassium qui a été faite en 2010-2011.
Méthodes
Dans ce contexte, il est demandé aux participantes et participants de se rendre deux fois au centre d’étude qui leur est attribué. Lors des visites, des mesures de la pression artérielle sont effectuées, ainsi qu’un relevé des mensurations (poids, taille, tour de taille et tour de hanches). Entre les 2 visites, les personnes participantes doivent remplir un bref questionnaire en ligne et effectuer une collecte d’urine de 24 heures, dont l’analyse permet d’estimer la quantité de Na, Cl, et K consommés.
De façon optionnelle, les participantes et participants qui y consentent peuvent procéder à une deuxième récolte d’urines de 24 heures et se rendre une troisième fois au centre d’étude, ce qui permet d’estimer la variabilité intra-individuelle de la consommation de sel des individus. Il est également proposé aux personnes qui le souhaitent de porter un bracelet de mesure de la pression artérielle entre les visites, et de faire un bilan sanguin permettant d’évaluer la fonction rénale, la glycémie et le risque cardiovasculaire. Une biobanque d’échantillon d’urine et de sang est également constituée en vue de future projets de recherche.
