Effet biologique des particules

Ce groupe mène des recherches concernant l'évaluation de l'exposition de travailleuses et travailleurs ou de la population générale aux particules/aérosols. Il s'intéresse également à l'impact de cette exposition sur les processus biologiques humains.

Méthodes

L'hypothèse qui sous-tend ces recherches sont que les particules peuvent induire un stress oxydant qui va participer aux effets biologiques. Cette hypothèse est centrale dans l'explication des effets cardiopulmonaires et métabolites observés dans des études épidémiologiques. 

Dans cette optique et en plus des méthodes usuelles de caractérisation, le groupe utilise de nouvelles métriques d'évaluation de l'exposition en développant différents tests acellulaires permettant de mesurer la capacité oxydante de l'aérosol de manière off-line (prélèvements sur support solides) ou on-line (mesure directes).  

Le groupe s'intéresse également à l'utilisation de senseurs low-cost dans le cadre d'études participatives sur la mesure de la pollution ambiante. Ce type de recherche a pour but de sensibiliser la population locale aux problèmes de pollution de l'air et d'initier une action citoyenne.

Expertises

Le poumon étant l'organe principal d'entrée des particules dans l'organisme, le groupe développe une expertise concernant la collecte du condensat d'air exhalé comme matrice biologique représentative des processus biologiques qui ont lieu dans cet organe. En particulier, différentes approches analytiques sont développées, permettant de mesurer des biomarqueurs d'effet (stress oxydant et modifications métaboliques) dans cette matrice.

La connaissance des niveaux de base de ces différents biomarqueurs dans la population générale permettra d'évaluer si des phénomènes de stress oxydant ont lieu dans les voies respiratoires d'ouvrières et ouvriers ou de la population générale plus exposés à différents types de particules (diesel, métalliques, gouttelettes d'huile, etc.).