Métrologie des polluants atmosphériques

La ligne de recherche principale du groupe est l'élaboration de systèmes de détection innovants capables de fournir des éléments complémentaires dans la caractérisation de l'air ambiant ainsi que de l'effet de l'exposition sur la santé respiratoire de la population générale et professionnelle. En particulier, le groupe a acquis une expertise dans la mise au point de transducteurs optiques basés sur le principe de multidiffusion en milieu chaotique et leur intégration dans des systèmes de mesure particulièrement compacts, robustes et analytiquement performants.

Plusieurs types d’instruments sont actuellement en cours de développement qui se focalisent sur la détection quantitative des déterminants environnementaux ou biologiques suivants:

• Potentiel oxydant de l’air ambiant comme nouvelle métrique complémentaire aux approches standards de la métrologie des particules et de la chimie atmosphérique
• Potentiel oxydant dans l’air exhalé (OPEA) qui rend compte de l’état homéostatique redox de l’exhalât comme biomarqueur non invasif associé au stress oxydant et à l’inflammation du poumon
• Taux de saturation de l'hémoglobine en oxygène par une mesure oxymétrique sensible basée sur une optique laser

En parallèle, le groupe s’intéresse à la réactivité des particules fines, ultrafines et nanoparticules manufacturées sous forme d’aérosols en évaluant l’impact des paramètres environnementaux telles les radiations UV et l’humidité relative dans les mécanismes photocatalytiques en jeu. La mise au point de protocoles expérimentaux en cabine pour générer  ̶  dans des conditions climatiques contrôlées  ̶  et caractériser l’aérosol combinée à la mesure sensible des espèces réactives de l’oxygène (ERO) présentes dans l’air (polluants secondaires) permettent de mieux comprendre la complexité liée à l’exposition aux particules dans des environnements réels.

La caractérisation des particules générées lors d’activités professionnelles spécifiques (soudage), l’évaluation de l’émissivité de nouveaux matériaux (aérogels) ou de l’efficacité de stratégies alternatives de réduction de l’exposition à l’amiante font également partie de nos objets d’étude.